L’église

Vue de l’ouest, avec son clocher encadré par les pignons des bas-côtés, cette église a une silhouette caractéristique qui rappelle celles de Tréflévénez et de Plouédern.

Les pignons ont leurs rampants ornés de crochets, sauf celui du porche qui est de réalisation plus récente. Les angles des pignons sont renforcés par des contreforts carrés couronnés de lanternons, eux-mêmes amortis d’un fleuron.
 
 

Le clocher

Le clocher, appliqué au pignon ouest de la nef centrale, est d’une facture élégante.

Au-dessus de la tour carrée coiffée d’une balustrade se superposent deux lanternons ajourés, de plan carré, avec à chaque angle un arc-boutant surmonté d’un pinacle.

Le tout est couronné par une flèche dont les arêtes sont ornées de crochets. Certains de ces crochets représentent des visages humains.

Sur son flanc sud, une tourelle discrète abrite l’escalier qui accède à la galerie, à la manière des clochers Beaumanoir. L’inscription au-dessus de la porte commémore sa construction en 1592.

La tour héberge trois cloches dont la plus grosse, datée de 1552, compte parmi les plus anciennes du Finistère.
 
 

Le chevet

A l’Est, la nef centrale s’achève par un chevet à trois pans, que l’on désigne généralement sous l’appellation « chevet Beaumanoir ».

Même s’ils n’en sont pas les inventeurs, les bâtisseurs Beaumanoir ont largement contribué au succès des chevets à noues multiples au XVIe siècle.

Celui de Loc-Eguiner date de 1631 et forme un ensemble élégant avec les pignons ornés de crochets et couronnés d’un fleuron.
 
 
 
 
 
 
 
 

Le porche

Le porche sud, construit en 1699, a été restauré en 1857, comme l’indique la date sur le fronton.

L’entrée du porche est en plein cintre, dominée par une clé de voute ornementée. Au-dessus, une niche à coquille abrite une statue de saint Eguiner en évêque. C’est le seul luxe de ce porche.

A l’intérieur, les niches destinées aux apôtres sont vides. Il est vrai qu’au moment de sa restauration, au milieu du XIXe siècle, les porches avaient perdu depuis longtemps leur fonction première, celle d’accueillir les délibérations du conseil de fabrique.