L’édifice possède une nef de deux travées et deux bas-côtés qui sont presque aussi larges que la nef centrale. Dès que l’on entre, on est frappé par la lumière de l’abside, distillée par les trois vitraux du chevet Beaumanoir.
 
A gauche de l’entrée du chœur, une inscription en lettres gothiques rappelle la dédicace de l’église :
« DIMANCHE LE 7 JOUR DE JUILLET DE LAN 1577. AY /DEDIE CEST. EGLISE. ETOIT. LOR XTOFLE YVEN. GOVERNEUR. »
C’est la date la plus ancienne inscrite sur l’édifice.
 
 
Placé sur un autel en pierre, le tabernacle en bois polychrome orné de feuilles d’or porte la date de 1641, année où l’église s’est dotée de fonts baptismaux.

Sur sa porte : un calice et une hostie. De chaque côté, au centre d’un cuir, un personnage ailé, sans doute un chérubin. Il est surmonté d’un Christ en croix.
 
 
 
 
 
Le maître-autel est orné de trois panneaux sculptés, probables vestiges d’un ancien retable. A l’avant, le bon berger, symbole du Christ. Sur les côtés des représentations allégoriques de Vertus terrassant les Vices.
 
 
Sur les murs latéraux, quatre panneaux anciens, sculptés sur bois, représentent les quatre évangélistes. Ils proviennent sans doute d’une chaire à prêcher aujourd’hui disparue.
 
 
 
 
 
A gauche du chœur, une Vierge à l’enfant en bois polychrome semble avoir été réalisée par les Ateliers de la Marine au XVIIe siècle. Marie est couronnée et tient un sceptre. Elle foule un serpent qui mord dans le fruit défendu de la Genèse.

Lui faisant face, à droite du chœur : une statue ancienne en bois polychrome de saint Eguiner en évêque.
 
 
 
 
 
 
Un peu plus à droite : une autre statue en bois de Vierge à l’enfant du XVe siècle est la plus ancienne statue de l’église. La Vierge assise présente à Jésus un oiseau. L’Enfant, debout sur le genou de sa mère, tient un globe symbole de royauté.