Dès l’entrée, deux groupes de personnages méritent attention.

D’une part, la Pietà Itron Varia Druez (Notre Dame de Compassion) et de l’autre côté du pilier, l’Annonciation.

Ce sont de très belles œuvres que l’on peut rapprocher de la Madeleine et de l’ensemble du grand calvaire de 1521.

 

 

Peut-on émettre l’hypothèse qu’en 1553, on ait envisagé un calvaire du type de celui de Guimiliau ?
Ce saint Yves aurait-il été conçu pour faire partie de ce calvaire, ainsi que l’Annonciation et la descente de croix ?

 

 

 

 

 

 

 

La statue de saint Hyacinthe intrigue les visiteurs…
Pourquoi ce dominicain, originaire de Cracovie en Pologne, trouve-t-il sa place à Pencran ?
Y aurait-il un lien avec la communauté dominicaine de Morlaix très florissante au XVIIIe siècle ?

 

 

 

 

 

Le vase de cette Annonciation, datée de 1553, est sculpté dans une pierre provenant d’un mur.
Sa polychromie donne une idée de celle des statues des calvaires avant que les ans et les intempéries ne l’effacent.

 

 

 

 

Œuvres en pierre polychrome, elles peuvent aussi être rapprochées de la statue en pierre de sainte Appoline d’Henry Prigent.
(Apolline d’Alexandrie, patronne des dentistes à cause des tenailles dans sa main droite).
Elle est datée aussi de 1553.

 

 

 

 

 

Bien que nous soyons dans le diocèse de saint Pol de Léon, nous trouvons ici un saint Corentin prêchant, curieusement avec une lampe à la main.