Le porche de Bodilis (1601) est un bel exemple de l’arrivée de la deuxième Renaissance française en Bretagne. Il est un des rares dont les parois extérieures soient sculptées : des colonnes ioniques aux socles ornés de cuirs encadrent de vastes niches et supportent un large entablement finement travaillé.
 
 

 

Sur l’imposante façade, les chaleureuses teintes gris orangé du granite se marient à l’élégant gris anthracite du kersanton des statues, des colonnes corinthiennes et des colonnes baguées de style Philibert Delorme.

Au milieu du fronton, une Vierge à l’enfant couronnée se tient debout sur un croissant de lune et accueille paroissiens et pèlerins dans l’église qui lui est dédiée.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Nichées dans les contreforts, deux statues se répondent.

À droite, l’archange Gabriel demande à Marie de devenir la mère du Fils de Dieu.

Face à lui, elle se tient à genoux, une main sur la poitrine et l’autre levée en signe d’acceptation. À ses pieds, un phylactère enlace un vase de lys, symbole de pureté.