L’intérieur du porche

Passé la gracieuse arcade, on découvre les imposantes statues en kersanton, remarquablement conservées, des douze apôtres au regard sévère et à la barbe soignée. Ils apportent la Bonne Nouvelle, universelle et intemporelle, qui vient supplanter toutes les anciennes croyances du monde, suggérées à leurs pieds.

Ainsi, dans la partie inférieure, le sculpteur a pu faire preuve de sa maîtrise des modèles de la deuxième Renaissance. Sous une frise aux décors floraux et animaux, des colonnettes anthropomorphes séparent des cuirs en relief.

L’auteur a puisé à de multiples sources d’inspiration pour représenter la diversité du monde. Certaines de ces « cariatides » sont des atlantes et hermès, motifs classiques de la Renaissance.
 
 

Le portail gothique (1570)

Au fond du porche, s’élève le portail en pierre de kersanton. De structure gothique, il est orné toutefois de motifs Renaissance : coquilles, mascarons... Au centre du tympan, le Christ bénissant tient une sphère.

Sur les piédroits, on reconnaît saint Miliau portant sa tête, l’aveugle saint Hervé avec son bâton, un moine thaumaturge un livre ouvert à la main, saint Damien et saint Côme, patrons des médecins et des apothicaires, portant des remèdes, saint Yves, patron de la Bretagne, vêtu de son manteau à mouchetures d’hermines, saint François d’Assise recevant les stigmates du Christ et saint Sébastien percé de flèches.