Le baptistère date du XVIe-XVIIe siècle.
De plan hexagonal, le baldaquin en kersanton des fonts baptismaux a les apparences du classicisme.
Les niches abritent sept statues polychromes en kersanton attribuées à Roland Doré. Les drapés, les chevelures et les traits des visages sont caractéristiques du maître.
On reconnaît le Père tenant son Fils mort, saint Pierre, les évangélistes saint Matthieu, saint Marc et saint Jean, les grands Docteurs de l’Église saint Augustin et saint Grégoire.
On peut penser que ce très bel ensemble devait comporter une douzaine de statues. Il manque, au moins, l’évangéliste saint Luc et les docteurs saint Ambroise et saint Jérôme. Il semble d’ailleurs que la statue de ce dernier ait été remisée dans le porche du clocher parce qu’elle était étêtée.
La chaire à prêcher est de 1744.
C’est à François Lesquelen que l’on doit les confessionnaux de l’église et la chaire à prêcher.
Celle-ci est ornée de bas-reliefs presque naïfs des évangélistes et d’une Vierge à l’Enfant. L’abat-voix, surmonté d’un ange de l’Apocalypse, abrite la colombe du Saint-Esprit.
Inspiré par ce dernier, le prêtre en chaire évoquait l’exemple de la vie du Christ en croix face à lui pour instruire les fidèles.