L’autre porte d’entrée symbolique dans l’église est bien sûr le baptistère.

Jusqu’au milieu du XXe siècle, le baptistère est un espace privilégié. Les nouvelles habitudes liturgiques ont contribué à abandonner cet espace. Il reste là cependant pour le plaisir du regard.

Sa structure générale est très semblable à celle de Ploudiry : «  un décor baroque bien maîtrisé », « quatre colonnes à fût lisse et chapiteaux corinthiens », une belle corniche en hémicycle sur laquelle reposent les volutes renversées.

Au sommet : une gloire, qui en son centre, présente le triangle mystique avec l’inscription en lettres hébraïques du nom de Dieu.

En arrière plan : une peinture de bonne qualité, traditionnelle dans cet espace : le baptême de Jésus par Jean-Baptiste, avec l’inscription latine que l’on peut traduire ainsi :
« Nul s’il ne renaît de l’eau et de l’Esprit ne peut voir le royaume de Dieu »

Au centre : la traditionnelle cuve de granit.

Comme nous l’avons remarqué pour le calvaire, nous poursuivons ici une mise en scène de l’enseignement de l’Église.