Au droit de la troisième travée de la nef, deux petites chapelles présentant chacune un retable constituent une sorte de faux transept.
 
La chapelle du Rosaire propose un curieux retable. En son centre, une toile habituelle : le Christ et sa mère donnant le chapelet à saint Dominique et sainte Catherine, avec les 15 médaillons. Tout en haut, la même scène en statues de taille considérable. En bas, l’antependium nous invite à contempler une belle scène en bas relief de l’Annonciation.

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On peut remarquer que le coup de ciseau qui a réalisé cette scène se retrouve dans le maître-autel, en particulier pour les anges. Ceci permettrait de dire que la ciselure de cette scène est contemporaine du maître-autel, mais rien ne vient en préciser la date. Nous sommes très certainement au XVIIe siècle.

Dans l’autre chapelle, le retable de Sainte-Anne présente là encore une toile peinte ainsi qu’une autre statue de sainte Pitère.

Un autre autel, à gauche du chœur, est lui aussi de belle facture, typiquement baroque avec une gloire entourant un cœur tel qu’on en fit à la fin du XVIIe siècle après les apparitions du Sacré-Cœur à sainte Marguerite Marie.