L’Ange Gardien nous conduit. Il exprime lui aussi le baroque de la Contre-Réforme. Il s’agit de réaffirmer la foi catholique face aux succès du protestantisme de la Réforme. En effet, le Pape Paul V établit sa fête le 2 octobre 1608.
Ces statues, autour du XVIIe siècle, indiquent que l’église Saint-Thomas se situe bien dans la tradition des enclos de la vallée de l’Élorn.
Dans la nef, le crucifix, fin XVe-début XVIe.
Les bras du Christ se tendent, crispés dans la douleur, les jambes sont fléchies.
La tête penche. Par contraste, elle témoigne d’un certain apaisement.
L’Ecce Homo : l’homme-Dieu attendant le supplice relève aussi dans l’expression de la douleur et de l’effroi d’une tradition plus ancienne plus proche des inquiétudes et des interrogations de la fin du Moyen-Age.
On prolonge au temps de la Renaissance des manifestations de peur face aux guerres, aux épidémies, aux troubles d’une période difficile.