Le nom de Lanneufret vient de lann (ermitage) et saint Gwévret (ou Uuivret). Mais, selon toute vraisemblance, Albert Le Grand — auteur du Buez ar zent — ne connaissait ni Édern, ni Gwévret et aurait assimilé Gwévret à Guiriec ou Guévroc. Depuis le XVIIe siècle, le saint patron de Lanneuffret est donc devenu saint Guévroc.
 
 
Qui est saint Gwévret ?

On sait peu de chose sur ce saint. Il pourrait être un compagnon de saint Édern qui débarqua à Douarnenez avec d’autres compagnons.
 
 
Qui est saint Guévroc ?

Encore connu sous le nom de saint Guéroc, ou Guirec, ou Kirecq, ou Kirec, ou Kireg... Saint Guévroc aurait été un disciple de saint Tugdual au Pays de Galles. Il aurait fait partie des 72 plus vertueux religieux qui auraient accompagné saint Tugdual dans sa venue en Armorique. Il aurait débarqué à Ploumanac’h et aurait vécu quelque temps au monastère de Tréguier près de saint Tugdual.
Ce dernier l’aurait envoyé fonder un nouveau monastère près de la ville de Kerfeunteun (actuellement Lanmeur).

Saint Guévroc aurait construit un monastère à Loc-Kirecq, où il serait resté six ans. Puis il se serait rendu à Ploudaniel où il aurait édifié une petite chapelle et y aurait vécu 2 ans. Saint Pol aurait réussi à le faire venir près de lui à Occismor (Saint-Pol-de-Léon) comme grand vicaire de son diocèse.

Plusieurs miracles lui sont attribués de son vivant, dont la guérison d’une lingère devenue paralysée pour avoir travaillé un dimanche et qui fut, après repentance, guérie par saint Guevroc. Elle donna sa maison à saint Guévroc, qui la convertit en une chapelle dédiée à Notre-Dame. Celle-ci fut nommée Nostre Dame de Creis-Ker et fut rebâtie plus magnifique par le duc Jean IV.

Alors qu’il visitait le diocèse de Léon, il tomba malade à Landerneau où il mourut vers 547. Son corps fut inhumé dans le monastère de Lockirecq qu’il avait fondé.