Le retable de saint Mathurin (bas-côté nord)
Saint-Mathurin est un prêtre du IIIe siècle. Il était invoqué pour la guérison des maladies mentales, ce qui lui valut une grande réputation aux siècles passés.
Cet autel est également appelé « autel du Grand-Prêtre ». La partie centrale, avec la statue de saint Mathurin, est encadrée de deux colonnes enrubannées.
Sur l’entablement, le Père Eternel tient le Fils. A sa gauche : saint Roch. A sa droite : saint Sébastien. Ces deux saints étaient invoqués en cas d’épidémie.
Dans le soubassement, à droite, une petite niche accueille une statuette de saint Laurent tenant son gril. Les victimes de brûlures se recommandaient à lui.
Retable de sainte Marguerite d’Antioche (bas-côté nord)
La statue centrale représente la sainte avec un visage d’une grande douceur et terrassant le dragon. Elle est encadrée de colonnes torses ornées de pampres de vigne. Sur les côtés, les colonnes sont lisses avec un chapiteau et une base ornementés de motifs végétaux dorés.
Sur l’entablement : panneau peint du Saint-Esprit et pots-à-feu sur les côtés.
Retable de sainte Anne (bas-côté sud)
La niche centrale est occupée par l’ensemble de sainte Anne, la Vierge et l’Enfant Jésus sur un arrière-plan étoilé.
Entre des colonnes lisses marbrées, à gauche : saint Joachim ; à droite : saint Joseph.
Dans l’entablement, de gauche à droite : sainte Barbe avec sa tour, un évêque, sainte Marguerite et le dragon.
A la hauteur du tabernacle, de gauche à droite : le riche — saint Yves — saint Hervé avec son guide Guic’haran et son loup apprivoisé — un moine ou un ermite tenant une clochette.
Retable de saint Laurent (bas-côté sud)
Dans la partie centrale encadrée de colonnes torses ornementées : statue du saint tenant un cœur enflammé, le gril de son martyre et, sous le bras, un livre. De chaque côté du retable, les colonnes sont lisses, avec une base et un chapiteau ouvragés.
Dans l’entablement : la peinture d’un cœur enflammé couronné d’épines illustre la dévotion au Sacré-Cœur de Jésus qui connut un essor au XVIIe siècle sous l’influence de saint Jean Eudes et, plus tard, des apparitions du Sacré-Cœur à sainte Marguerite Marie Alacoque.