Déploration du Christ

Auparavant placée au-dessus de la porte de la sacristie, la déploration est désormais fixée sur le mur nord de l’église au-dessus d’un autel de pierre en forme de tombeau.

Sculptée dans un unique bloc de chêne, cet ensemble est d’inspiration ou de réalisation flamande. Il a été créé par un ou des artistes particulièrement talentueux qui ont su exprimer la douleur intériorisée des personnages.
Au premier plan, Jean, Marie et Marie-Madeleine (tenant son vase à nard) soutiennent le corps du Christ. En arrière-plan, on pourrait avoir deux autres Marie.
 
 

Statues anciennes

Outre les statues mentionnées dans la présentation des retables, on relève notamment :
 
Vierge à l’Enfant du XVIIe siècle, en bois polychrome. Située sur la colonne nord du chœur, elle est due à l’atelier d’Antoine Chavagnac. Le pied de la Vierge repose sur un globe entouré d’un serpent.
 
Saint Paul Aurélien et son dragon, en bois polychrome, fin du XVIe siècle. La statue est placée sur la colonne sud du chœur.

Le Christ en croix dans la nef, face à la chaire à prêcher, probablement du XVIIe siècle.
 
Bénitier, en kersanton, dit « des Diables » (1622), avec représentation du Baptême du Christ sous un fronton en granit. L’extérieur de la cuve est décoré d’angelots et de motifs végétaux. Deux personnages se tordent à l’intérieur du bénitier pour échapper à un serpent. En dépit du nom donné à ce bénitier, il ne semble pas que ce soit des diables.
 
 

Peinture

 
Tableau de la Sainte Famille, placé au-dessus de la porte sud donnant dans le porche, (C) signé "FLOCH. FECIT. 1662". C’est une œuvre de Nicolas Floch, sieur de Porzmorvan, né vers 1610-1615 et décédé en 1683, maître-peintre et verrier à Landerneau, à qui on doit également les lambris peints du chœur de Saint-Divy.
La Vierge présente son Fils à sainte Anne, en présence de Joachim et de Joseph ; et sous le regard du Père Eternel dans le tympan.