La chapelle de la Trinité est l’ancien ossuaire de l’enclos, édifié en 1667 par Guillaume Kerlezroux, maître architecte.

A l’extérieur

Au niveau inférieur, une porte en plein cintre à clé saillante est encadrée de petites fenêtres séparées par des colonnettes qui supportent un entablement mouluré. Au-dessus de la porte, l’inscription : "MEMENTO. MORI" rappelle la fonction première de l’édifice.

Le niveau supérieur est orné de niches à coquille séparées par des pilastres. La niche au-dessus de la porte accueille un Christ tenant le globe. Tout en haut de la façade, dans une frise, on distingue deux têtes de mort et des os entrecroisés.

La face sud de la chapelle est un chevet à pans coupés et à noues multiples dont les pignons aigus portent des crochets.

A l’intérieur

Le retable de la Trinité occupe toute la surface du pan central. Dans le fronton : le Père Eternel bénissant et tenant le globe. Dans le panneau central : le Christ ressuscité jaillit du tombeau. Entre les deux, dans une gloire : la colombe du Saint-Esprit.

A la droite du Christ : saint Sébastien est transpercé de flèches. A sa gauche, saint Roch montre sur sa jambe les marques de la peste. La présence de ces deux saints rappelle que les épidémies sévissaient fréquemment aux XVIe et XVIIe siècles.

Tout le vocabulaire du Baroque se déploie sur le retable, depuis les colonnes torses ornées de pampres de vigne où viennent grappiller des oiseaux et de petits personnages, jusqu’à la décoration exubérante rehaussée par l’or et les couleurs vives.