Petit enclos, au cœur de nos enclos, le baptistère est la « fontaine de l’eau vive ». Les bâtisseurs d’églises ont, depuis les origines, mis en valeur ce lieu. Dans les premiers siècles et jusqu’au début de l’époque romane, le baptistère était un bâtiment, à part de l’église.

Ici nous avons un bel exemple de ce qui s’est fait tout au long du XVIIe siècle. L’ensemble constitue un espace, un lieu composé d’éléments significatifs.

Au centre, la cuve baptismale. En surplomb, au plafond, la colombe symbolisant l’Esprit-Saint, apparu sous cette forme au baptême de Jésus. L’ensemble sculpté placé derrière le baptistère rappelle cet épisode, rapporté dans les quatre évangiles.

Six colonnes corinthiennes portent un baldaquin surmonté d’un dôme qui n’est pas sans rappeler le dôme de Saint-Pierre de Rome.
Tout autour, les niches abritent les statues des douze Apôtres, « colonnes de l’Église », comme dit saint Paul, « colonnes de la Jérusalem céleste » comme dit saint Jean, dans le livre de l’Apocalypse.

Ici, mais c’est le cas dans la plupart des enclos, le baptistère s’inscrit bien dans le dévoilement du mystère, par l’image. Un regard attentif permet de remarquer que la fontaine baptismale, qui s’harmonise parfaitement au décor, est une œuvre du milieu du XIXe et a remplacé l’ancienne cuve de granit.

Derrière le baptistère, le groupe sculpté représentant le baptême de Jésus par Jean-Baptiste provient de l’autel Saint Jean-Baptiste, qui, selon les archives, existait avant les aménagements du milieu du XVIIe siècle.