Photo : église de Saint-Divy, lambris peints du chœur, 1676
Autres dénominations | Mélarie, Nonnite, Nonnita, Nonna |
Lieu et époque | Ménévie (aujourd’hui St David’s au Pays de Galles) et Dirinon aux Ve et VIe siècles |
Inscription | Sainte galloise et bretonne |
Attributs | Bure de moniale |
Fête | 2 mars |
Vie et légendes, hagiographie |
Sa vie nous est essentiellement rapportée par la vie de saint David, écrite par Rhygyfarch, moine gallois du XIe siècle, qui fait la part belle aux récits légendaires. La plupart des hagiographes s’accordent à dire qu’elle fut la mère de saint David de Ménevie (ou saint Divy), mais les récits la concernant se contredisent fréquemment, ce qui explique que ni le martyrologe romain ni le propre du diocèse de Quimper ne la citent. Elle est toutefois honorée au Pays de Galles, à Dirinon et à Saint-Divy. Sainte Nonne est née au Pays de Galles à la fin du Ve siècle. Fille de Cynyr de Ménévie (Mynyw en gallois), elle se prénommait Mélarie. Elle serait entrée très jeune au couvent et, pour cette raison, fut appelée Nonne. Violée par le roi Ceredig (ou Xanthus), elle se serait réfugiée en Bretagne armoricaine dans la forêt de Talarmon (qui recouvrait alors la majeure partie de la région de Landerneau). Elle aurait donné naissance à saint David « sur un rocher qui s’amollit comme de la cire pour former un berceau au nouveau-né ». Elle aurait vécu le reste de sa vie à Dirinon dont le nom signifie « les chênes de Nonne ». L’église de Dirinon est placée sous son patronage ainsi que la chapelle Sainte-Nonne voisine qui abrite son gisant. Selon une autre version, elle serait l’épouse de Goedelic, chef d’un puissant clan de Cornouailles, mais aurait été bannie pour s’être trouvée enceinte hors mariage et aurait accouché par une terrible tempête en 520. (Sources : Wikipédia, Nominis, Dictionary of Welsh Biography) |
Vénération |
A propos de la fontaine Sainte-Nonne de Dirinon : « Les eaux de cette fontaine auraient le pouvoir de guérir les maladies oculaires, les coliques des enfants et protégeraient les nourrissons » (www.fontainesdefrance.info) |
Lieux où elle est honorée dans la vallée de l’Elorn |
Dirinon > éponyme de l’église Sainte-Nonne de Dirinon > église — fronton du porche ouest : statue, kersanton, Maître de Guimiliau, vers 1588 > église — intérieur : statue, bois polychrome > église — chœur : vitraux, atelier F. Haussaire et Léon Payan, 1903 > église — lambris de la nef : peinture, par Pierre Bechennec et François de Launay, 1715 > éponyme de la chapelle Sainte-Nonne, située à côté de l’église > chapelle Sainte-Nonne — intérieur : gisant de sainte Nonne, kersanton, atelier du Folgoët, 1568 > éponyme de la fontaine Sainte-Nonne, au lieudit Kerverrot > fontaine Sainte-Nonne — dans la niche : statue, kersanton Saint-Divy > église — bas-côté sud, fond de l’église : vitrail, atelier Rault, 1931 > église — lambris peints du chœur : peinture sur bois, par Nicolas Floch, 1676 |