Photo : Cathédrale de Quimper
Autres dénominations | Konogan, Guennoc, Guénoc, Gwinoc, Vinoc, Quennegan, Guénégan, Guennegan, Albin, Albinus |
Lieu et époque | Léon (Beuzit-Conogan) et Cornouaille, Ve siècle |
Inscription | au propre du diocèse de Quimper et Léon |
Attributs | |
Fête | 16 octobre |
Vie et légendes, hagiographie |
Saint Conogan faisait probablement partie des compagnons de saint Pol venus du Pays de Galles pour évangéliser la Bretagne armoricaine aux Ve et VIe siècles. Mais, selon Albert Le Grand, il serait un cadet de la maison de La Palue, près de Landerneau. La tradition rapporte qu’il se mit à l’école de saint Gwénolé. En effet, c’est par Landévennec que son culte s’est propagé. Conogan établit son monastère non loin de Landerneau, sur les bords de l’Elorn, en un lieu qui prendra le nom de Beuzit-Conogan. On rapporte également qu’il fut élu évêque de Quimper, succédant à saint Corentin. Frappé par une mauvaise fièvre, il décéda le 15 octobre 456. (Sources : Wikipédia, Nominis, Le livre des saints bretons - B. Rio) |
Vénération |
Saint patron de l’ancienne église de Beuzit-Conogan, trève supprimée en 1791 et partagée entre Landerneau et Saint-Thonan. Il est réputé pour guérir les fièvres et les aveugles. |
Lieux où il est honoré dans la vallée de l’Elorn |
Landerneau > église de Beuzit-Conogan, actuellement en ruines Dirinon > église — Retable de la Trinité : l’évêque de droite pourrait être saint Albin, autre nom de Conogan |