Photo : Chœur de l’église de La martyre
Autres dénominations | Salaün, Salamun, Dalavun, Salaven |
Lieu et époque | Bretagne, IXe siècle |
Inscription | Au martyrologe romain |
Attributs | Couronne et sceptre royaux |
Fête | 25 juin |
Vie et légendes, hagiographie |
Né entre 810 et 820, il était le fils de Riwallon, comte du Poher. Il est couronné roi de Bretagne en 857, après avoir assassiné son cousin Erispoë qu’il jugeait trop proche du roi franc Charles le Chauve. Politicien habile, Salomon privilégia la négociation avec la monarchie carolingienne. Grâce aux traités d’Entammes et de Compiègne, il mena la Bretagne à son extension géographique maximale. Salomon tenta d’obtenir également l’indépendance religieuse de la Bretagne par rapport à l’archevêché de Tours, en essayant d’obtenir du Pape que l’évêché de Dol-de-Bretagne devienne archevêché. A partir de 868, Salomon s’allia avec Charles le Chauve pour lutter contre les invasions normandes. Puis il se retira dans un monastère, soit à la Martyre (29), soit à Langoëlan (56), pour expier le meurtre d’Erispoë. Mais son gendre Pascweten et le gendre d’Erispoë, Gurvant, tramèrent un complot contre lui et le livrèrent aux Francs. Ceux-ci crevèrent les yeux du roi et l’assassinèrent le lendemain (le 25 juin 874). (Sources : Bretagnesite.com, Nominis) |
Vénération |
Saint patron de l’église de La Martyre |
Lieux où il est honoré dans la vallée de l’Elorn |
La Martyre > saint patron de l’église Saint-Salomon de La Martyre > église — intérieur : statue, bois polychrome > église — choeur : bas-relief assassinat de Salomon, bois doré, début XVIIIe, atelier de la Marine Landivisiau > église — porche, piédroit gauche du portail : haut relief, Kersanton, 1554-1559, Atelier Prigent |