Alias
Lieu et époque de sa vie Alexandrie (Egypte). Elle serait née vers 290 et morte vers 305-310.
Inscription martyrologe romain
Attributs couronne, roue munie de pointes, épée, palme du martyre, livre
Fête 25 novembre
Hagiographie
Les sources historiques sur sa vie font défaut. Les récits légendaires la concernant ont été inspirés par sa Passion et La Légende dorée de Jacques de Voragine.
Selon ces écrits, Catherine était la fille du roi Costos, la plus belle et la plus cultivée de son époque, devenue chrétienne. L’empereur Maxence ayant ordonné à tous ses sujets d’offrir des sacrifices aux idoles, elle décida de lui tenir tête. Ce dernier convoqua cinquante philosophes pour la contredire, mais Catherine réfuta si bien leurs arguments qu’ils se convertirent au christianisme. Furieux, l’empereur les fit mettre à mort et envoya Catherine en prison. Quelques jours plus tard, il décida de la martyriser avec des roues garnies de pointes. Un ange intervint et fit éclater les roues, tuant une multitude de païens. L’empereur ordonna alors de décapiter Catherine. Le bourreau lui coupa le cou : il en coula non du sang, mais du lait. Après sa mort, des anges prirent son corps et le portèrent sur le mont Sinaï.
L’Eglise s’est montrée fréquemment critique sur les anachronismes et les invraisemblances de ces récits. Après avoir été retirée du calendrier romain en 1970, elle a été rétablie par Jean-Paul II.
(Sources : Wikipedia, Nominis, Encyclopædia Universalis)
Vénération
Elle est invoquée par les femmes allaitantes, ce qui explique sans doute sa notoriété, et pour préserver des naufrages.
De nombreuses corporations se sont mises sous son patronage : barbiers, charretiers, charrons, cordiers, couturières, drapiers, étudiants, fileuses de laine, gardes d’enfants, généalogistes, modistes, meuniers, notaires, nourrices, orateurs, philosophes, plombiers, potiers, prêcheurs, rémouleurs, tailleurs, théologiens, tourneurs et... filles à marier.
Lieux où elle est honorée dans la vallée de l’Elorn
Commana
> église Saint-Derrien – mur nord : statue, bois polychrome, XVe-XVIe

Dirinon
> église Sainte-Nonne – chœur : statue, bois polychrome, XVIIe
> église Sainte-Nonne – lambris peints de la voûte : peinture, 1715, par Pierre Bechennec et François de Launay
> chapelle Sainte-Nonne – nef : statue, bois polychrome, XVIIe

La Martyre
> église – chœur : statue, bois polychrome

La Roche-Maurice
> Eglise Saint-Yves – jubé côté chœur : sculpture en haut relief, bois polychrome, XVIe

Le Tréhou
> église – maître-autel, tourelle de droite : statuette, bois polychrome

Plounéventer
> Chapelle Saint-Mélar – droite du transept : statue, bois polychrome, XVIe-XVIIe

Saint-Cadou
> église – autel nord : statue, bois polychrome, XVe (?)

Saint-Divy
> église – transept nord : statue, pierre polychrome, XVIIe
> église – maîtresse-vitre : vitrail, 1531, atelier Le Sodec (?)