Alias Barbara
Lieu et époque de sa vie Héliopolis (au Liban actuel) ou Nicomédie (en Turquie actuelle). Fin IIIe siècle.
Inscription martyrologe romain
Attributs tour à trois fenêtres, palme du martyre, ciboire et hostie, canon et barils de poudre
Fête 4 décembre
Hagiographie
Selon sa vie semi-légendaire, son père, Dioscore, était un riche édile païen d’origine phénicienne. Il décida de marier sa fille Barbe à un homme de son choix. Elle refusa et décida de se consacrer au Christ. Outré, son père l’enferma dans une tour à deux fenêtres. Mais un prêtre chrétien, déguisé en médecin, s’introduisit dans la tour et la baptisa. Au retour d’un voyage de son père, Barbe lui apprit qu’elle avait percé une troisième fenêtre dans le mur de la tour pour représenter la Sainte Trinité et qu’elle était chrétienne. Furieux, le père mit le feu à la tour. Barbe réussit à s’enfuir, mais un berger découvrit sa cachette et avertit son père.
Ce dernier la traîna devant le gouverneur romain de la province, qui la condamna au supplice. Comme la jeune fille refusait d’abjurer sa foi, le gouverneur ordonna au père de trancher lui-même la tête de sa fille. Elle fut d’abord torturée mais elle restait fidèle à ses croyances. Dioscore la décapita mais fut aussitôt châtié par le Ciel : il mourut frappé par la foudre.
Quand les chrétiens vinrent demander le corps de la jeune martyre, ne voulant ni utiliser son prénom païen ni se dévoiler en utilisant son prénom de baptême chrétien, ils parlèrent de « la jeune femme barbare », d’où le nom de Barbara qui lui fut donné.
(Sources : Wikipedia, Nominis)
Vénération
Elle est invoquée par les personnes qui demandent d’être protégées de la foudre.
Elle est la sainte patronne des architectes, des géologues, des géomètres, des mathématiciens, des sapeur-pompiers, des mineurs, carriers et ardoisiers, des artilleurs, des sapeurs, des canonniers, des artificiers, des salpêtriers, des chimistes, des ingénieurs de combat, des métallurgistes, des démineurs et autres corporations liées au feu, les pétroliers militaires, les foreurs et les personnels de l’industrie des turbines à gaz, les carillonneurs, les égoutiers. Elle est aussi la patronne de l’École polytechnique et des écoles des Mines.
Lieux où elle est honorée dans la vallée de l’Elorn
Bodilis
> Eglise Notre-Dame — retable Notre-Dame : statue, bois peint et doré, XVIIe

Dirinon
> église Sainte-Nonne – lambris peints de la voûte : peinture, 1715, par Pierre Bechennec et François de Launay

La Martyre
> église saint-Salomon – nef : statue, bois polychrome, XVIe

Lampaul-Guimiliau
> église – couronnement du retable Sainte-Anne : statue, bois polychrome

Landerneau – Saint-Thomas
> église Saint-Thomas – bas-côté nord : statue, bois polychrome, XVIIe

La Roche-Maurice
> église Saint-Yves – jubé côté chœur : sculpture en haut relief, bois polychrome, XVIe

Saint-Divy
> église – maîtresse-vitre : vitrail, 1531, atelier Le Sodec (?)

Saint-Servais
> église – maître-autel : panneau sculpté en bas-relief, bois doré et polychrome, 1760, par Louis Mogado
> église – dais du baptistère : statuette, bois teinté, XIXe