La nef centrale, de modeste dimension, repeinte en ce début de XXIe siècle par Lionel Panait et l’artiste roumain Valentin Scarlatescu, produit d’emblée un effet de grand apaisement. L’unité de ton de l’ensemble, en couleurs pastel, donne à cette église de Tréflévénez un caractère incontestable.
Le maître-autel, en tombeau galbé, est du XVIIe siècle. La composition d’ensemble est très élaborée. Outre l’ornementation de colonnettes et ses parements de fleurs, le tabernacle est entouré des quatre évangélistes.
Au-dessus du tabernacle, un Christ enseignant particulièrement dynamique.
Plus haut, dans la tourelle, un Christ porte le globe terrestre surmonté d’une croix. Quatre femmes portent le dôme. Au sommet, un Christ ressuscité « danse » sur le globe terrestre.
Au milieu de la nef, le Christ en croix, inspiré des christs flamands du XVIe siècle, était placé devant la chaire à prêcher aujourd’hui disparue.
La Vierge à l’Enfant, adossée au mur au milieu de la nef, fait penser aux vierges romanes, à ceci près, qu’au lieu du globe terrestre, l’enfant Jésus porte le Livre ouvert.
Les sablières s’étendent de chaque côté de la nef. Elles offrent, souvent avec humour, les motifs les plus divers.Signalons par exemple une parodie de l’enseignement religieux avec un renard malicieux.
Au bas de la nef une petite tribune à balustre est peut-être un vestige d’un ancien jubé.