Au bas de la nef, on peut voir un autel du milieu du XVIIIe siècle qui se trouvait à l’origine devant la peinture murale de l’aile sud, avec le retable du rosaire.

Au sommet, le Christ, avec le globe terrestre, est inscrit dans une gloire portée sur les nuages avec des anges.

Au milieu : une peinture de la donation du rosaire tout à fait originale : il s’agit en effet du seul retable du rosaire de la vallée de l’Elorn où n’apparaît pas sainte Catherine de Sienne.

C’est une peinture de bonne composition, avec cette diagonale chère à Rubens. Marie offre son fils à Dominique qui reçoit le chapelet. Marie se détache devant une gloire lumineuse.

En bas, un globe terrestre est surmonté d’une croix avec un point lumineux. Dans l’espace intermédiaire, un paysage évoque celui que l’on a devant les yeux, depuis Tréflévenez.
 
 
De chaque côté, une statue : saint Roch à gauche et saint Herbot à droite.

En ce milieu du XVIIIe siècle, l’iconographie a changé : saint Roch est toujours là , mais voici qu’apparaît saint Herbot, le saint protecteur des vaches. C’est un indice possible de l’évolution de l’agriculture du lin vers l’élevage.

Sur le bas de l’autel, le pélican nourrissant ses petits est une figure traditionnelle du pain eucharistique depuis les premiers temps de l’Eglise.