La maîtresse-vitre provient de l’ancienne église. Elle comprend à la partie supérieure une grande crucifixion inspirée de celle de La Martyre.

En haut apparaissent le Christ en croix et les deux larrons.

Au pied de la croix, Marie-Madeleine en vêtement d’apparat, a les mains ouvertes comme si elle attendait le dernier miracle.

Du côté du bon larron se tiennent les saintes femmes et des disciples avec le soldat qui porte la lance au flanc du Christ. De l’autre côté les adversaires où l’on reconnaît la mitre du grand prêtre et divers personnages.

Au registre inférieur, masqué par le maître-autel : Jésus au jardin des oliviers, la Cène et l’arrestation.

De chaque côté du vitrail central, les statues de Pierre en tenue papale et une Vierge à l’enfant.
 
 
Les deux fenêtres latérales sont ornées de vitraux réalisés en 1957 et signés « Guével ».

À gauche, le vitrail illustre les scènes de la vie de saint Pierre, sa mise à mort et son accueil au ciel par le Christ et la multitude des élus. Selon la tradition, Pierre aurait demandé à être crucifié la tête en bas pour marquer son indignité. Au-dessus, il reçoit la coupe du vainqueur des mains du Christ.
De gauche à droite et de bas en haut, Pierre au tombeau, puis Pierre relevant le boiteux de la belle porte dont on trouve le récit au chapitre 3 des Actes des Apôtres : « Je n’ai ni or ni argent mais ce que j’ai, je te le donne au nom de Jésus-Christ. Lève-toi et marche ».
Pierre tombe à genoux aux pieds de Jésus après la pêche miraculeuse : « Éloigne-toi de moi car je suis un homme pécheur ».
 
À droite il est présenté enseignant une foule. A gauche, un ange vient le délivrer de ses chaînes dans la prison. De l’autre côté, un rappel de son reniement avec le coq qui vient le sortir de son mauvais rêve.
 
 
 
 
Le vitrail de la Vierge de l’autre côté

Au centre, sous les trois croix, Marie, entourée de l’autre Marie et de Saint Jean, soutient le corps de son fils.

Au-dessus des croix, portée par les anges dans une mandorle, Marie est attendue au ciel par la sainte Trinité.

Le Père et le Fils tiennent en main la couronne qui fait d’elle la Reine des anges qui l’accueillent en jouant de la musique.

Dans les quatre scènes de chaque côté :

  • à gauche l’annonce à Marie, la Visitation ;
  • à droite l’enfant Jésus avec Marie et Joseph ;
  • au-dessus une femme porte le même vêtement qu’Élisabeth dans la scène de la Visitation. Elle magnifie l’enfant sous le regard de Marie.
     
     
    Ces deux verrières témoignent du renouveau du vitrail dans les années 1950.