Saint Edern

Selon une version, saint Édern serait un ermite du Pays de Galles. Il vint en Bretagne et serait à l’origine de la paroisse de Plouédern. Il aurait demeuré un temps à Édern et aurait établi son dernier ermitage à Lannédern où il aurait accueilli un cerf qui resta près de lui. Il serait mort à Lannédern, où se trouve son tombeau.

Selon une autre version légendaire, il aurait fait partie de l’entourage du Roi Arthur.

Selon d’autres légendes, Edern fut un moine qui, chevauchant un cerf, fixa en une nuit, les limites de son domaine.

Ici, comme à Lannédern ou à la paroisse d’Édern près de Briec, saint Édern est représenté chevauchant un cerf. Les noms de lieux sont gardiens de mémoire. Les représentations proviennent de traditions multiples.

D’ermitage en ermitage, nous pouvons suivre les traces d’Édern et de son cerf depuis le nord du Pays de Galles jusqu’ici. D’après le cartulaire de Landévennec, il est accompagné de sa sœur Genova et de son disciple Gwévret.

La statue représentée ci-dessous, autrefois située au sommet du baldaquin du baptistère, a miraculeusement survécu à l’incendie de 1974.
 
 
L’enclos paroissial

L’enclos de Plouédern n’est pas compté parmi les grands enclos ni même dans le circuit des enclos. Il est vrai que l’église de Plouédern a subi un grave incendie, provoqué par un orage, dans la nuit du 23 au 24 mai 1974. La charpente et le mobilier ont été entièrement détruits, à l’exception d’une statue de saint Edern au sommet du baptistère et des œuvres taillées dans le granit.

Sous la direction de l’architecte Gérard Cailliau, la restauration s’est efforcée de recréer un lieu de recueillement et de prière. Des artistes reconnus ont participé à cette entreprise, notamment le sculpteur Vincent Fancelli et le peintre-décorateur Paul Mériguet. L’église a été rendue au culte en janvier 1978.

Cet enclos possède encore un certain nombre d’éléments caractéristiques des enclos paroissiaux de la vallée de l’Élorn.