
Noms donnés aux ornements semblables aux pousses enroulées de certaines plantes, telle la fougère, déjà employés dans la sculpture romane dès le XIIe siècle et plus tard dans les constructions gothiques. On trouve des crochets dans les frises, les chapiteaux des colonnes, mais surtout sur les rampants des gâbles, des pignons et sur les pinacles et les flèches des clochers. Plus tard, les sculpteurs affinent leurs œuvres en leur donnant des feuilles comme dans les "choux-frisés".
- Landivisiau — Fronton du porche
- Crosses en choux-frisés
En Bretagne, les crochets ornent les églises du XVe au XVIIe siècle, même si le granite au gros grain se prête mal à une sculpture si minutieuse. Les plus belles réalisations utilisent le kersanton au grain fin, comme sur le porche de Landivisiau (XVIe siècle, Bastien et Henry Prigent).
Au cours de la Renaissance, les artisans délaissent progressivement le type feuillagé au profit de volutes, parfois en forme de "S".
- Ossuaire de La Roche-Maurice 29
- Crochets : volutes en S
- Loc-Eguiner Ploudiry
- Chevet de l’église