Une seule statue en bois de l’église a survécu à l’incendie, celle de saint Edern chevauchant un cerf. Elle était autrefois juchée au sommet du baldaquin du baptistère qui a disparu dans les flammes.

La légende raconte que saint Edern aurait offert asile à un cerf poursuivi par des chasseurs et que celui-ci serait devenu son compagnon. Une autre légende prétend qu’en chevauchant un cerf il aurait délimité en une nuit les frontières du pays qu’il devait christianiser.

Saint Edern n’est pas le seul saint breton à chevaucher un cerf. Saint Théleau, honoré à Landeleau, Leuhan, Plogonnec, Daoulas... jouit du même privilège.
 
 
 
 
 
 
 
 
Un bénitier est encastré dans le mur. Selon René Couffon, il est « daté 1679 et surmonté de deux personnages tenant une massue. »
 
 
 
 
 
 
 
Cuve du baptistère : voir la rubrique « Le baptistère »
 
 
 
 
 
Les autres statues ont été placées dans l’église après l’incendie. Elles étaient entreposées dans le grenier de la sacristie qui a été épargné par les flammes.
 
 
Saint Guénolé, fondateur de l’abbaye de Landévennec, porte ses attributs : le livre et la crosse. On ne cite pas de statue de St Guénolé dans l’inventaire de l’église avant l’incendie.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Saint Laurent possédait sa statue dans l’église avant 1974, mais ce n’est pas celle que nous pouvons observer aujourd’hui. Il porte son attribut, le gril (il aurait été martyrisé sur un gril). Nombres d’églises en Bretagne possèdent une statue de saint Laurent, signe qu’il jouissait d’une grande vénération populaire.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Cette dernière statue est inventoriée par René Couffon comme « sainte non identifiée », bien qu’elle ait été placée dans l’église depuis moins de quarante ans ! Elle ne porte pas d’attribut spécifique, ce qui ne facilite pas son identification.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Personnage (un ange ?) tenant une trompette et un livre. Cette statue, placée devant le lutrin, illustre la proclamation de la parole de Dieu.