Le clocher

À l’ouest, le clocher de style Beaumanoir porte la date de 1589.

Il comprend à sa base, un porche garni par douze niches vides. Au dessus, à l’extérieur, un entablement supporté par deux colonnes est complété par trois niches. Celle du centre contient une statue du Christ. Plus haut encore, les armoiries des Rohan rappellent la prééminence de la famille des princes de Léon qui détenaient le privilège de présenter les desservants de la trêve.

La chambre des cloches, qui en contenait trois en 1671, est ajourée par deux baies en plein cintre et entourée par une galerie à balustrade. Elle est cantonnée par quatre lanternons d’angle et surmontée d’une flèche octogonale élancée d’une trentaine de mètres de haut.

On peut voir dans ce clocher ce qui subsiste d’une église plus ancienne peu à peu remplacée par la construction de l’église actuelle entre 1589 et 1681.

 

Une porte

Antérieurement à la construction du grand porche sud, une porte monumentale Renaissance est construite en kersantite noire et surmontée d’un fronton triangulaire à pilastres et d’une clé de voûte apparente.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le porche sud

Vraisemblablement inspiré par ceux de Saint-Houardon à Landerneau et de Commana, le porche sud de 1664 présente une certaine élégance. On y retrouve les mêmes voussures de l’archivolte partant d’une clé de console et volute de feuille d’acanthe en haut de l’arcade, les colonnes à tambours cannelés et bagues ornées, façon Philibert Delorme. Deux colonnes doriques élargissent cette façade de granite à gros grains. Le pignon à chevronnière denticulée repose sur une corniche débordante.

Au centre, une niche abrite une statue de saint Jean sous un fronton triangulaire. Des contreforts ornés de pilastres, disposés en biais de part et d’autre encadrent le pignon par des lanternons à dôme.

Sous une voûte blanche, semée d’hermines ocre rouge, quatre ogives également ocre rouge se croisent sur une clé pendante. Chaque apôtre est reconnaissable à un attribut. Séparés par des pilastres ocre rouge, ils se tiennent sous des dais ouvragés bleus et ocre jaune dans une alternance de vêtements dans les mêmes tons.

 

 


Le mur avec un bénitier est complété par une niche encadrée de colonnes doriques peintes en faux marbre rouge. Des pots à feu et des angelots peints dans les couleurs du porche soulignent l’architecture.

 

 

 

 

Le chevet

Il est constitué de trois pans couronnés de lanternons amortis en dômes. Les contreforts d’angles sont complétés d’entablements et de dômes d’où s’écoule l’eau de la toiture par des gargouilles monumentales.

Le pan central fut aveugle dès sa construction. Il porte un ange sculpté en kersantite tenant un cartouche. Il indiquerait la date d’achèvement du chevet par Jean Le Bescont en 1681. Deux fenêtres gothiques sont ouvertes dans les pans latéraux.

 

 

 

 

 

La sacristie

À l’est, la sacristie, en version plus réduite que celle de Sizun, prolonge le faux transept sud. Elle est remarquable par la forme de la toiture en carène renversée.