Elles sont, comme le pavillon de la paroisse, portées en procession lors des grandes cérémonies, notamment le premier dimanche d’octobre, jour du pardon.
 
La plus ancienne date du XVIe siècle. Une face de velours rouge de Gênes représente saint Pierre en majesté, portant la tiare et une clé. Il est entouré de quatre anges musiciens. Six apôtres également brodés de laine en relief garnissent les festons inférieurs bordés de franges métalliques. Des broderies de feuillages et de fleurs, des galons d’argent complètent le décor.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
L’autre face de velours vert sombre a pour sujet une Crucifixion où le Christ est accompagné de la Vierge, saint Jean et Marie-Madeleine. Six autres apôtres apparaissent sur les festons.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
La bannière du XVIIe siècle en velours de soie et de laine traite le même thème que son aînée. Elle est plus fragile.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Saint Pierre sur un fond ocre rouge est reconnaissable à sa clé. La Crucifixion sur fond ocre jaune est entourée par la Vierge et saint Jean. Du satin est utilisé pour les visages et les parties visibles des corps. De la laine verte, jaune ou noire est utilisée pour représenter les sols. Les deux faces sont parsemées de bouquets de fleurs, d’arabesques de métal argenté ou de cuivre. Elles sont de cannetilles et de paillettes d’argent.

Cette bannière à cinq festons est comparable à plusieurs bannières du Trégor, dont celle de Bringolo.