Orienté au sud-est, le chevet appartient à la catégorie dite « à noues multiples ». En architecture, une noue est la ligne formée par la rencontre de deux pans de toiture. Ces chevets sont également appelés « chevets Beaumanoir », du nom de la famille de constructeurs originaire de Plougonven qui les a popularisés dans le Léon. Les baies latérales permettent d’apporter une plus grande lumière au chœur.

Le pan central ne possède pas de vitrail. A l’intérieur, il était d’usage de fixer le grand retable sur cette face. Le développement des retables au XVIIe siècle a souvent conduit les constructeurs, dans un premier temps, à murer la verrière centrale et, pour les églises construites à la fin du XVIIe, à édifier un pan central aveugle, comme c’est le cas à Saint-Sauveur.