Les photos de cette époque et les descriptions, notamment de René Couffon, permettent de reconstituer le mobilier dont l’église s’était parée depuis le XVIIe siècle.

 
Le maître-autel (XVIIe siècle) est surmonté d’un tableau de crucifixion et, de part et d’autre, des statues de saint Pierre et de saint Paul. L’autel à trois dômes est un remarquable exemple de l’art baroque avec ses colonnades torses dorées et ses nombreuses statuettes. L’antependium est divisé en cinq niches à coquille qui abritent au centre un Christ tenant le globe, à sa droite saint Joachim et saint Joseph et à sa gauche la Vierge et sainte Anne.
 
Au nord, l’autel des Trépassés se compose d’un tableau du Purgatoire (1853) surmonté d’un ensemble sainte Anne assise, Jésus sur ses genoux et la Vierge debout.

Au sud, l’autel du Rosaire a pour élément central un tableau de Notre-Dame du Mont Carmel, surmonté d’une statue d’une Vierge à l’enfant.

La chaire à prêcher datée de 1842 présente en bas-relief les quatre évangélistes sur des panneaux peints et dorés et un ange à la trompette au sommet de l’abat-voix.
 
 
 

Dans les fonts baptismaux, on remarque un tableau du baptême du Christ et une cuve godronnée en granit. Une balustrade en bois de 1904 entoure l’ensemble.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Le 1er mai 1992, un violent incendie ravage l’édifice. Le sinistre éteint, il ne subsiste que la sacristie et des murs noircis…
La volonté commune des habitants, de la municipalité - notamment du Maire M. Jean Billon - et des pouvoirs publics permettra à l’église de renaître. M. Daniel Lefèvre, architecte en chef des Monuments Historiques en sera le maître d’œuvre. Le choix des décideurs s’est porté sur une restauration innovante créant un espace de lumière.