Entrée à Jérusalem

ENtrée de Jésus à JérusalemLes deux disciples amenèrent l’ânon à Jésus. Ils mettent sur lui leurs vêtements et Jésus s’assit dessus.

Beaucoup de gens étendirent leurs vêtements sur la route et d’autres des feuillages qu’ils coupaient dans la campagne.

Ceux qui marchaient devant et ceux qui suivaient criaient : « Hosanna ! Béni soit au nom du Seigneur celui qui vient ! Béni soit le règne qui vient, le règne de David notre père ! Hosanna au plus haut des cieux ! »

Marc 11, 7-10

 

 

 

 

 
 

Le dernier repas

Le dernier repas de JésusEt quand ce fut l’heure, il se mit à table, et les apôtres avec lui. Et il leur dit : « J’ai tellement désiré manger cette Pâque avec vous avant de souffrir. Car, je vous le déclare, jamais plus je ne la mangerai jusqu’à ce qu’elle soit accomplie dans le Royaume de Dieu. » Il reçut alors une coupe et après avoir rendu grâce, il dit : «  Prenez-la et partagez entre vous. Car, je vous le déclare : je ne boirai plus désormais du fruit de la vigne jusqu’à ce que vienne le Royaume de Dieu. »

Puis il prit du pain et après avoir rendu grâce, il le rompit et le leur donna en disant : « Ceci est mon corps donné pour vous. Faites ceci en mémoire de moi. » Et pour la coupe, il fit de même après le repas, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang versé pour vous. »

« Mais voici : la main de celui qui me livre se sert à cette table avec moi. Car le Fils de l’Homme s’en va selon ce qui a été fixé. Mais malheureux cet homme par qui il est livré ! »

Et ils se mirent à se demander les uns aux autres lequel d’entre eux allait faire cela.

Luc 22, 14-23

 

Le lavement des pieds

Jésus lave les pieds de PierreAvant la fête de la Pâque, Jésus, sachant que son heure était venue, l’heure de passer de ce monde au Père, lui qui avait aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’à l’extrême.
Au cours du souper, alors que déjà le diable avait inspiré au cœur de Judas Iscariote, fils de Simon, la pensée de le livrer, Jésus, qui savait que le Père avait remis toutes choses entre ses mains, qu’il était sorti de Dieu, et qu’il va vers Dieu, Jésus se lève de table, dépose son manteau, et prend un linge, dont il se ceint. Ensuite il verse de l’eau dans un bassin, et commence à laver les pieds des disciples, et à les essuyer avec le linge dont il était ceint.

Il arrive alors à Simon Pierre ; et Pierre lui dit : « Toi, Seigneur, tu me laves les pieds ! » Jésus lui répond : « Ce que je fais, tu ne peux le savoir à présent, mais tu le comprendras bientôt. » Pierre lui dit : « Non, jamais tu ne me laveras les pieds. » Jésus lui répond : « Si je ne te lave, tu n’auras point de part avec moi. » Simon Pierre lui dit : « Alors Seigneur, non seulement les pieds, mais encore les mains et la tête ! »

Jean 13, 1-9

 

Au Jardin des Oliviers

Jésus au jardin des OliviersJésus se rendit comme d’habitude au mont des Oliviers et les disciples le suivirent. Arrivé sur place, il leur dit : « Priez pour ne pas tomber au pouvoir de la tentation. »

Et il s’éloigna d’eux à peu près à la distance d’un jet de pierre ; s’étant mis à genoux, il priait ainsi : « Père, si tu veux écarter de moi cette coupe… Pourtant, que ce ne soit pas ma volonté mais la tienne qui se réalise ! » Alors lui apparut du ciel un ange qui le fortifiait. Pris d’angoisse, il priait plus instamment, et sa sueur devint comme des caillots de sang qui tombaient à terre.

Quand, après cette prière, il se releva et vint vers les disciples, il les trouva endormis de tristesse. Il leur dit : « Quoi ! vous dormez ! Levez-vous et priez afin de ne pas tomber au pouvoir de la tentation ! »

Il parlait encore quand survint une troupe...

Luc 22, 39-46
 
 
 
 
 

L’arrestation

L'arrestation de Jésus Jésus parlait encore quand arriva Judas, l’un des Douze, avec toute une troupe armée d’épées et de bâtons, envoyée par les grands prêtres et les anciens du peuple.

Celui qui le livrait leur avait donné un signe : « Celui à qui je donnerai un baiser, avait-il dit, c’est lui, arrêtez-le ! »

Aussitôt il s’avança vers Jésus et dit : « Salut rabbi ! » Et il lui donna un baiser. Jésus lui dit : « Mon ami, fais ta besogne ! »

S’avançant alors, ils mirent la main sur Jésus et l’arrêtèrent. Et voici, un de ceux qui étaient avec Jésus, portant la main à son épée, la tira, frappa le serviteur du grand prêtre et lui emporta l’oreille.

Alors Jésus lui dit : « Remets ton épée à sa place, car tous ceux qui prennent l’épée périront par l’épée. Penses-tu que je ne puisse faire appel à mon Père, qui mettrait aussitôt à ma disposition plus de douze légions d’anges ? Comment s’accompliraient alors les Écritures selon lesquelles il faut qu’il en soit ainsi ? »

Matthieu 26, 47-54

 

Devant Caïphe

Jésus comparaît devant Caïphe, le grand-prêtreOr les grands prêtres et tout le Sanhédrin cherchaient un faux témoignage contre Jésus pour le faire condamner à mort. Ils n’en trouvèrent pas, bien que beaucoup de faux témoins se fussent présentés. Finalement il s’en présenta deux qui déclarèrent : « Cet homme a dit : ‘ Je peux détruire le sanctuaire de Dieu et le rebâtir en trois jours. ‘ »

Le Grand Prêtre se leva et lui dit : « Tu n’as rien à répondre ? De quoi ces gens témoignent-ils contre toi ? »

Mais Jésus gardait le silence. Le Grand Prêtre lui dit : « Je t’adjure par le Dieu vivant de nous dire si tu es, toi, le Messie, le Fils de Dieu. » Jésus lui répond : « Tu le dis. Seulement, je vous le déclare, désormais vous verrez le Fils de l’Homme siégeant à la droite du Tout Puissant et venant sur les nuées du ciel. »

Alors le Grand Prêtre déchira ses vêtements et dit : « Il a blasphémé. Qu’avons-nous encore besoin de témoins ! Vous venez d’entendre le blasphème. Quel est votre avis ? » Ils répondirent : « Il mérite la mort. »

Matthieu 26, 59-66
 

Insultes et coups

Sérénité de Celui qui est insulté et frappé
 
 
Et tous, dans le Sanhédrin, le condamnèrent comme méritant la mort.

Quelques-uns se mirent à cracher sur lui, à lui couvrir le visage, à lui donner des coups et à lui dire : « Fais le prophète ! » Et les serviteurs le reçurent avec des gifles.

Marc 14, 64b-65

 

 

 

 

 

 
 

Devant Pilate

Pilate s'en lave les mainsA chaque fête, le gouverneur Pilate avait coutume de relâcher à la foule un prisonnier, celui qu’elle voulait. On avait alors un prisonnier fameux, qui s’appelait Jésus Barabbas. Pilate demanda donc à la foule rassemblée : « Qui voulez-vous que je vous relâche, Jésus Barabbas ou Jésus qu’on appelle Messie ? » Car il savait qu’ils l’avaient livré par jalousie.
Pendant qu’il siégeait sur l’estrade, sa femme lui fit dire : « Ne te mêle pas de l’affaire de ce juste ! Car aujourd’hui j’ai été tourmentée en rêve à cause de lui. »

Les grands prêtres et les anciens persuadèrent les foules de demander Barabbas et de faire périr Jésus.
Reprenant la parole, le gouverneur leur demanda : « Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? » Ils répondirent : « Barabbas  ». Pilate leur demande : « Que ferais-je de Jésus, qu’on appelle Messie ? » Ils répondirent tous : « Qu’il soit crucifié ! » Il reprit : « Quel mal a-t-il donc fait ? » Mais eux criaient de plus ne plus fort : « Qu’il soit crucifié ! »
Voyant que cela ne servait à rien mais que la situation tournait à la révolte, Pilate prit de l’eau et se lava les mains en présence de la foule, en disant : « Je suis innocent de ce sang. C’est votre affaire ! » Tout le peuple répondit : « Nous prenons son sang sur nous et nos enfants ! »

Matthieu 27, 15-25
 
 

Flagellation

Jésus est flagellé par les RomainsAlors, il leur relâcha Barabbas.

Quant à Jésus, il le fit flageller, et il le livra pour qu’il soit crucifié.

Matthieu 27, 26
 
 
 
 
 
 
 

 

 

 

 

 

Royauté dérisoire

Une couronne d'épines et un sceptre de jonc
Les soldats le conduisirent à l’intérieur du palais de Pilate, c’est-à-dire du prétoire.

Ils appellent toute la cohorte. Ils le revêtent de pourpre et ils lui mettent sur la tête une couronne d’épines qu’ils ont tressée.

Et ils se mirent à l’acclamer : « Salut, roi des Juifs ! » Ils lui frappaient la tête avec un roseau, ils crachaient sur lui et se mettant à genoux, ils se prosternaient devant lui.

Marc, 15, 16-20

 

 

 

 

 
 

Ecce homo

Voici l'Homme

Pilate sorti de nouveau et dit aux Juifs : « Voyez, je vais vous l’amener dehors : vous devez savoir que je ne trouve aucun motif d’accusation contre lui. »

Jésus vint alors à l’extérieur ; il portait la couronne d’épines et le manteau de pourpre.

Pilate leur dit : « Voici l’homme ! »

Mais dès que les grands prêtres et leurs gens le virent, ils se mirent à crier : « Crucifie-le ! Crucifie-le ! »

Pilate leur dit : « Prenez-le vous-mêmes et crucifiez-le car pour moi, je ne trouve pas de motif d’accusation contre lui. »

Jean 19, 4-6

 

 

 

Portement de croix

Jésus en chemin vers sa crucifixionComme ils emmenaient Jésus, ils prirent un certain Simon de Cyrène qui venait de la campagne, et ils le chargèrent de la croix pour la porter derrière Jésus.

Il était suivi d’une grande multitude du peuple, entre autres de femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur lui.
Jésus se tourna vers elles et leur dit : « Filles de Jérusalem, ne pleurez pas sur moi, mais pleurez sur vous-même et sur vos enfants. Car voici venir des jours où l’on dira : ‘Heureuses les femmes stériles et celles qui n’ont pas enfanté ni allaité’ Alors on se mettra à dire aux montagnes : ‘Tombez sur nous’, et aux collines : ‘Cachez-nous’. Car si l’on traite ainsi l’arbre vert, qu’en sera-t-il de l’arbre sec ? »

On en conduisait aussi d’autres, deux malfaiteurs, pour les exécuter avec lui.

Luc 23, 26-32

 

 

 

 
 

Crucifixion

Jésus est crucifié entre deux larrons
Alors on crucifia avec lui deux bandits, l’un à droite et l’autre à gauche.
Les passants l’injuriaient en hochant la tête ; ils disaient : « Toi qui détruis le Sanctuaire et le rebâtis en trois jours, sauve-toi toi-même, si tu es Fils de Dieu, et descends de la croix ! De même, les grands prêtres se moquaient de lui avec les scribes et les anciens, en disant : « Il en a sauvé d’autres, et il ne peut pas se sauver lui-même ! Il est roi d’Israël : qu’il descende maintenant de la croix, et nous croirons en lui ! Il a mis sa confiance en Dieu. Que Dieu le délivre maintenant, s’il l’aime ! Car il a dit : “Je suis Fils de Dieu.” »
Les bandits crucifiés avec lui l’insultaient de la même manière.
À partir de la sixième heure (c’est-à-dire : midi), l’obscurité se fit sur toute la terre jusqu’à la neuvième heure.
Vers la neuvième heure, Jésus cria d’une voix forte : « Éli, Éli, lema sabactani ? », ce qui veut dire : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
L’ayant entendu, quelques-uns de ceux qui étaient là disaient : « Le voilà qui appelle le prophète Élie ! »
Aussitôt l’un d’eux courut prendre une éponge qu’il trempa dans une boisson vinaigrée ; il la mit au bout d’un roseau, et il lui donnait à boire.
Les autres disaient : « Attends ! Nous verrons bien si Élie vient le sauver. »
Mais Jésus, poussant de nouveau un grand cri, rendit l’esprit.
Matthieu 27, 36-50

 

 

Mise au tombeau

Jésus est déposé dans un tombeauIl y avait un membre du sanhédrin du nom de Joseph ; homme bon et juste, il ne s’était pas associé à la décision et aux actes des autres. Il était d’Arimathée, ville des Juifs, et il attendait lui aussi le royaume de Dieu.

Il alla trouver Pilate et demanda le corps de Jésus. Il le descendit de la croix, l’enveloppa dans un drap de lin et le déposa dans un tombeau taillé dans la roche, où personne n’avait encore été mis.

Luc 23, 50-52
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Résurrection

Jésus sort triomphalement du tombeauLe dimanche, elles se rendirent au tombeau de grand matin [avec quelques autres] en apportant les aromates qu’elles avaient préparés.
Elles découvrirent que la pierre avait été roulée de devant le tombeau. Elles entrèrent, mais elles ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus. Comme elles ne savaient que penser de cela, voici que deux hommes leur apparurent, habillés de vêtements resplendissants.

Saisies de frayeur, elles tenaient le visage baissé vers le sol. Les hommes leur dirent : « Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? Il n’est pas ici, mais il est ressuscité. Souvenez-vous de ce qu’il vous a dit, lorsqu’il était encore en Galilée : "Il faut que le Fils de l’homme soit livré entre les mains des pécheurs, qu’il soit crucifié et qu’il ressuscite le troisième jour." »
Elles se souvinrent alors des paroles de Jésus.

Luc 24, 1-8