Cette chapelle est l’ancien ossuaire, autrefois situé dans l’enclos paroissial, transporté pierre à pierre en 1858 et à nouveau édifié dans le cimetière actuel.
Elle ne porte pas de date mais René Couffon estime qu’elle doit être proche de 1585.
L’édifice rectangulaire a le pignon sud coiffé d’un clocheton qui abrite une cloche.
La façade possède une porte classique en plein cintre surmontée d’une clé pendante et d’un fronton. Elle est ouverte de quatre fenêtres du même style séparées par des cariatides gainées dont cinq représentent des personnages de diverses conditions sociales, symboles de l’égalité de l’humanité devant la mort.
La cariatide à gauche de la porte est celle de l’Ankou qui tient une flèche et un tibia et qui annonce : « OVY. CA. JE. SVIS. LE. PARRAIN. DE. CELVI. QVI. FERA.FIN.
L’intérieur abrite un autel en tombeau galbé et quelques statues : sainte Anne avec Marie et sainte Marguerite terrassant le dragon. Au vitrail du chevet : Présentation de Marie au Temple.