Statue de saint Cadou dans le maître-autelSelon les endroits, saint Cadou est connu sous différents noms : Kadoc, Cado, Kadok, Cadout, Cadog, Catrog-Deeth, Cadvot, Cazout.

A la différence de nombreux « saints » bretons légendaires, saint Cadou est attesté historiquement même si nombre de détails de sa vie sont supposés ou légendaires.

Né dans la première moitié du VIe siècle dans le Glamorgan en Cambrie (Pays de Galles), il serait le fils du roi saint Gwynllyn de Glywysing (petit royaume du sud-est du Pays de Galles fondé à la fin du Ve siècle) et de la reine sainte Gladys.

Saint Cadoc fonda le monastère de Lancarvan près de Cardiff dont sont issus de nombreux saints tel saint Malo.

Comme de nombreux gallois ou cornouaillais, en traversant la Manche, il participa au grand mouvement d’immigration des bretons fuyant les envahisseurs venus du nord tels les Saxons. Sa venue sur le continent se situe, d’après les chroniques, à l’époque du roi semi-légendaire d’Armorique Hoel II qui aurait régné de 545 à 554 et aurait rencontré saint Samson (fondateur de l’évêché de Dôl de Bretagne.)

De retour dans son pays, il tenta de protéger ses compatriotes bretons contre les envahisseurs et occupants saxons qui finalement l’assassineront dans son église (d’après la tradition : voir le tableau sur le retable nord). Les Gallois vénèrent ce saint évêque comme un martyr.

Il est aussi très populaire en Bretagne où de nombreuses chapelles lui sont dédiées, dans le Finistère (Gouesnac’h, Bannalec, Moëlan), dans les Côtes d’Armor (Ploumilliau, Carnoët) et dans le Morbihan (Belz, Locoal-Mendon, Saint-Caradec-Trégomel) et même à Guérande.

Il est fêté le 21 septembre.