La date de ce vitrail se lit au bas de la scène du bas représentant la Cène, en chiffres romains : 1539. Il a été créé dans un atelier quimpérois : tous les historiens en témoignent.
Il est intéressant de voir dans ce vitrail les influences importantes de la Renaissance italienne, allemande et flamande, en particulier celle d’Albrecht Dürer. Les verriers font preuve d’une grande maîtrise de leur art dans l’utilisation des couleurs, la mise en scène de chaque tableau et la finesse des expressions.
Habituellement, dans les grands vitraux de la Passion du XVIe siècle comme N-D. Du Crann, Guengat, Kergloff, etc., on trouve dans les ajours supérieurs de la verrière des représentations en lien avec les scènes de la Passion visibles dans les lancettes.
Ici , le vitrier brestois Mathieu Rosuel les a remplacées en 1849 par les armoiries des Rohan "de gueules à neuf macles d’or" avec leurs alliances... sauf pour une qui n’est pas identifiée.
| Le plan du vitrail | Diaporama : cliquer 1ère photo |
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01 – Entrée de Jésus à Jérusalem
02 – La Cène, dernier repas de Jésus avec ses disciples
03 – Jésus lave les pieds d’un de ses disciples
04 – Au Jardin des Oliviers
05 – Le baiser de Judas
06 – Jésus devant le grand prêtre
07 – Jésus est livré aux insultes et aux coups
08 – Jésus est flagellé
09 – La royauté dérisoire
10 – Ecce homo : voici l’homme
11 – Jésus devant Pilate qui se lave les mains
12 – Jésus porte la croix
13 – La crucifixion entre deux larrons
14 – Le corps de Jésus est lavé avant d’être enseveli
15 – Jésus ressuscité
16 – Armoiries des Rohan et leurs alliances
