L’enclos est simple bien en accord avec l’austérité des monts d’Arrée proches. Il se compose du mur, du cimetière, de l’église, du calvaire et d’un porche sud.

Notons qu’il n’y a pas de trace d’un ossuaire. Dans certains cas (Locmélar par exemple), nous savons qu’il a existé. Ici, il est vraisemblable qu’il n’y en ait jamais eu, à moins qu’au XIXe siècle la modification de la voirie n’ait entrainé sa disparition, comme à Sizun où la saignée entraînée par la route de Landerneau à Carhaix a provoqué la disparition d’une partie de l’enclos, du cimetière et de l’escalier montant à la porte monumentale. Il aurait dû, dans cette hypothèse, se trouver aux alentours de l’entrée principale à l’ouest.

Le milieu du XIXe siècle a eu une influence considérable sur l’enclos. L’on sait que dans le périmètre Sizun-Commana, l’on profitait indirectement de la richesse du lin, c’est-à-dire qu’à défaut de le cultiver (la terre étant trop pauvre pour cette plante exigeante), on le filait. Il y avait presque autant de métiers à tisser le lin que de foyers.

Mais une richesse spécifique existait : l’ardoise dont l’exploitation était florissante à cette époque. Or Saint-Cadou se trouve en plein milieu du pays ardoisier.

Cet enclos a été très marqué par l’ardoise : pierres tombales dans le cimetière, toiture de l’église.
Vue d'ensemble de l'enclos