La voûte du chœur

 
Dans le chœur est représenté un jugement dernier.

Le Père, le Fils et l’Esprit sous la forme d’une colombe figurent le jugement. Les quatre évangélistes sont reconnaissables à leurs attributs.

Derrière eux, la foule des élus et, au-dessus, une myriade de têtes d’angelots.

Ces peintures, de 1715 comme dans la nef, ont subi d’énormes retouches en 1857 par Jean-Louis Nicolas, peintre-verrier à Morlaix.

A la voûte du grand transept : les apôtres à l’est et les docteurs de l’église à l’ouest. Ici aussi de grandes reprises ont été réalisées par Jean-Louis Nicolas en 1857.

Le livre du jugement grand ouvert au pied du trône et l’Esprit discret volant dans les hauteurs unissent le Père et le Fils. Le premier les yeux mi-clos, semble plongé dans une méditation. Il tient dans sa main droite un sceptre royal terminé par une main dont l’index désigne la main levée du Fils, percée par le clou de la crucifixion. Dans la main gauche, il tient un globe terrestre surmontée d’une croix. Il valide, dans sa majesté retenue, le jugement que le Fils opère.

Celui-ci est dans une attitude ouverte et dynamique, les bras écartés. Le sénestre se dresse le long de la croix tandis que le dextre accueille les justes, faisant le lien entre le don de sa vie et le salut des hommes.
La grande peinture de la voûte du chœur
 
 

Les peintures de la nef

 
Dans la nef sont représentées vingt saintes au sud, la procession étant menée par sainte Nonne, tandis qu’au nord, il s’agit de vingt saints conduits par saint Divi, suivi de saint Corentin et de saint Pol. Bien que nous soyons en Cornouaille, la limite avec le Léon est toute proche.

Tous les personnages sont nommés à l’exception d’une sainte. Le dernier saint au fond de l’église est saint Fiacre et la dernière sainte, qui n’est pas nommée, est sans hésitation sainte Appoline, la patronne des dentistes.

Ces peintures ont été réalisées en 1715 par Pierre Bechennec et François de Launay.
 
La nef de l'église de Dirinon
 
Au centre, saint Corentin tient dans sa main gauche le poisson miraculeux qui l’a nourri dans son ermitage. Les bras écartés, il exprime l’accueil et la bonté.

A droite, saint Divi porte son bâton de pasteur serré contre lui. L’autre main est sur le cœur. Son vêtement d’or irradie la lumière tandis que sa tunique bleue l’inscrit dans le ciel étoilé.
 
Trois évêques parmi les peintures