Le chevet

La date inscrite sur le contrefort nord-est est souvent sujette à caution : 1638 ou 1688. A y regarder de près, il s’agit bien de 1688.

Passant d’un enclos à l’autre, nous avons remarqué que les chevets, du type Beaumanoir, réalisés dans la première moitié des années 1600, avaient trois fenêtres et que, bien souvent, la fenêtre à l’est avait été bouchée pour installer un retable. C’est le cas par exemple à Bodilis ou encore à Sizun.

De façon tout à fait logique, les chevets de ce style, construits dans la seconde moitié du XVIIe siècle, n’avaient plus que les fenêtres latérales, ce qui est le cas à Saint-Servais, à Locmélar ou encore à Saint-Sauveur. Ceci confirme que la lecture de la date (1688) est la bonne et illustre également que les évolutions générales se traduisaient jusque dans nos plus petites paroisses.
 
 
 
 
 
 
 
 

Le porche sud

 
Le porche est bien modeste et tardif (1749).

Le très beau bénitier, à côté de la porte, est plus ancien (1681). II est l’œuvre de Christophe Kerandel, très présent dans le Léon, en cette seconde moitié du XVIIe siècle. A l’intérieur, le baptistère est aussi son œuvre.