Les portes sculptées

Celle qui ouvre d’une façon oblique sur le couloir d’accès à la sacristie est la plus récente. De style Renaissance, elle reprend en partie les sculptures déjà rencontrées dans l’ossuaire comme le dauphin et d’autres qui rappellent les motifs amérindiens de Trémaouézan ou du jubé de la Roche.
 

Plus ancienne d’un siècle est celle adossée au mur nord. Pour arrêter une dégradation déjà avancée elle est désormais tournée vers l’intérieur et condamnée. La polychromie discrète et la facture des panneaux centraux militent en faveur d’une réalisation de la fin du XVI^e. Nous sommes en présence d’un exemple rare d’art populaire paysan : attitude hiératique, méconnaissance anatomique, absence d’expression des visages.

La Vierge qui occupe la partie centrale de la porte est plus tardive et d’une autre main que celle des panneaux latéraux.