Dés que l’on entre à l’intérieur de l’église, on est frappé par l’ampleur de l’espace qui se répartit entre un bas-côté et deux nefs identiques, mais dont la première remonte aux XIVe et XVe siècles et la seconde au XVIe siècle. La première nef a conservé sa base romane des années 1200. Elle a été reconstruite lors des grands travaux des années 1450, suite aux lettres de franchise d’impôt décrétée par Jean V et à la tempête qui a détruit l’édifice ancien.
C’est en 1756 que le chevet plat fut transformé, entraînant un réaménagement du vitrail de la Passion.
 

La nef était entièrement peinte. Les fresques recouvraient les murs sur toute leur longueur.

Un Jugement Dernier se devine sur la paroi de l’arc tympan tourné vers le chœur.
 
 
 
 
 
Le bas-côté nord, datant des travaux du XVe siècle, forme une vaste chapelle contenant un baptistère du XVIIe siècle.

Le sommet représente un bâtiment hexagonal comportant douze portes ouvertes, évoquant la Jérusalem nouvelle décrite dans le livre de l’Apocalypse. Le baldaquin de forme pentagonale est couronné d’une corniche qui porte un tambour ajouré de douze ouvertures cintrées. Il est surmonté d’un lanternon ajouré lui aussi et surplombé lui-même par la croix christique plantée au sommet de six colonnettes. Une manière de représenter différents niveaux de l’existence humaine orientée par le Christ à partir du baptême qui inaugure un chemin de divinisation.
 
 
 
 
 
 
 
Le bas-côté sud est formé de cinq arcs de même type que ceux de la nef centrale.

Le chancel a été réalisé lors de la reconstruction du XVe siècle. C’est de cette époque gothique que date la création de cet « enclos » intérieur qui permet la célébration du culte à l’abri des fidèles. Le concile de Trente ordonnera son ouverture.

Sobre, il est constitué d’une simple colonnade dont l’uniformité n’est interrompue que par la taille différente des colonnes et par les motifs de leurs chapiteaux.
Les colonnes du chancel côté nef ont été remplacées par une arcade portant un Christ en croix encadré de saint Jean et saint Pierre.